Originaire d’Indonésie, de Malaisie et du Brunei, le “roi des fruits” comme on le surnomme n’est cultivé qu’en Asie du Sud-Est. L’apparence du durian est très particulière. De forme ovoïde, il est recouvert d’une carapace de grosses épines. Cette caractéristique lui a donné son nom, dérivé du malais “duri” qui signifie piquant.
Achat
- Plus ses piques sont souples, plus le durian est mûr (et donc puissant)
- Choisir un durian à peau intacte afin d’éviter le risque de contamination.
- Le jaunissement de la peau indique que le fruit est mûr.
Conservation
- Laisser le durian mûrir à température de la pièce.
- Consommez-le rapidement ou le conserver au réfrigérateur quelques jours.
Préparation
- Sous cette carapace, on trouve des quartiers de pulpe jaune. Celle-ci est dense, sans jus, et sa texture crémeuse rappelle l’avocat.
- Faites attention en ouvrant la carapace du durian à cause de ses épines.
- Introduire le bout pointu d’un couteau bien aiguisé dans ses rainures pour écarter la carapace.
- Récupérer soigneusement la pulpe et retirer ses graines avant de le consommer.
Mariage des saveurs
- Nature
- Dessert accompagné de riz gluant et de lait de coco
- Ses graines rôties ou grillées sont utilisées comme les noix.
- Pâtisserie
- Liqueurs
- Confiseries.
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Commentaires
- Aux Philippines, chaque année, plusieurs personnes à travers le pays meure suite à une consommation excessive de durian.
- Le durian sent fort. Lorsqu’il est bien frais, son parfum est agréable. Mais les choses se corsent très rapidement. Le durian n’est par conséquent souvent pas vendu au même endroit que les autres fruits dans les marchés couverts des Philippines, car non seulement il devient nauséabond, mais cette puanteur est tenace.
- Certains adorent cette odeur, d’autres ne la supportent pas. Mais à la longue, tout le monde est d’accord, c’est si écœurant que cela en devient insoutenable. Car l’odeur du durian qui a attendu, on ne s’y fait pas. On a beau y être habitué, elle est trop puissante pour passer inaperçue. Et on a beau l’avoir dans le nez, on ne s’accoutume jamais. Lorsqu’on a enfin clairement identifié ce parfum, après plusieurs rencontres avec le durian, on le reconnaît entre mille.
- Ensuite, lorsqu’on le goûte, on n’est pas surpris. En fait, on mange cette odeur. Sa chair est l’expression solide de ce parfum : douceâtre, complexe, tenace.
- La première bouchée est plaisante. Mais elle est suivie par un arrière-goût tenace. Il ne s’estompe pas, mais pas du tout. Allez-y, mangez ce que vous voulez par-dessus, pour dissimuler les restes du durian : vous n’obtiendrez qu’un mélange abominable entre ce que vous ingurgitez et l’arrière-goût du fruit qui refuse de céder la place. Pire : lorsque vous croirez enfin en être débarrassé, après vous être brossé les dents 4 fois, vous aurez tendance à roter, car le fruit est sournois, il ne se digère pas facilement. Et hop, retour à la case départ.
- Alors bon, le durian sent fort et a un goût si intense et puissant qu’on n’a pas forcément envie d’en manger deux fois. Et pourtant, en Asie du Sud-Est, à l’endroit même où on l’interdit dans les établissements commerciaux, on l’aime, on l’adore. Ici, on l’appelle « roi des fruits ». Et c’est vrai qu’il est beau. Sa peau est sculpturale, hérissée de piquants d’un jaune-vert éteint. Il en impose, le durian. Il est grand, parfois immense.
- Comptez une trentaine de centimètres de longueur et environ 1 à 3 kg, parfois jusqu’à 7 kg pour certaines variétés. Avec cette armure impressionnante en prime, on comprend mieux cette idée de souveraineté sur le royaume des fruits. Et comme il sent plus fort que tous les autres réunis, on peut effectivement s’accorder sur une idée de supériorité de sa part.
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